« Courir après le temps qui passe » : c’est perdu d’avance !

Dans nos sociétés modernes, on court !

On court après le temps qui passe et file plus vite que nous.

Managers, responsables, nos activités s’enchaînent à une vitesse vertigineuse.

Journaliste, j’ai bien connu ce temps où mes journées me laissaient cette désagréable sensation de n’avoir jamais terminé. Comme si ma vie était sur pause, en attente du prochain rendez-vous, du prochain mail, du prochain article à écrire, de la prochaine notification. Jusqu’à m’entendre dire parfois : « euh, c’est pour hier ou pour demain, déjà ? »

Piège numéro 1 : Les écrans aux fenêtre multiples – ou comment se noyer !

Je me souviens des trois écrans rapprochés sur mon bureau comme si c’était hier.

Je passe de l’un à l’autre.  Trop fière d’être au top de l’information ! Rien ne m’échappe. J’ai l’impression de maîtriser le temps. Pire, je suis heureuse d’être multi-tâche.

Mon cerveau, lui, n’en peut plus, entre en surchauffe.

Et il a ses raisons : toute information non finalisée reste en attente quelque part dans ses circuits. C’est un peu comme si j’oubliais de fermer mes applications sur mon bureau : le système continue de consommer de l’énergie. Et je m’épuise…

La rapidité à laquelle je dois enchaîner les actions – sans disposer du temps vraiment nécessaire pour les faire correctement – débouche sur un sentiment d’insatisfaction et génère du stress… qui impacte la perception que j’ai de mes compétences, mes résultats, mes relations avec les autres, avec mes proches, ma vie de couple, ma vie de famille.

Et puis, j’ai eu cette pensée brutale : « STOP ou CRÈVE » !

Et j’ai débranché mes écrans puis mis en place certains process pour me réapproprier ma vie, mais…

À Suivre…