Stop aux notifications
Le saviez-vous ?

Le piège des écrans (2)

Le piège des écrans (2)

Stop aux notifications

Et si nous commencions par une devinette ?

« Je vous accompagne fidèlement chaque jour. Vous vous assurez toujours que je ne suis pas loin. M’avoir près de vous vous rassure. Sans moi, vous vous sentez perdu.e. Qui suis-je ? »

Si vous avez répondu « le portable », vous avez (malheureusement) gagné.

Mais quand on a des responsabilités, on ne peut pas se passer de son portable n’est-ce pas ? En tant que journaliste, j’avais même une réponse toute prête : « il faut que je puisse être joignable à tout moment, on ne sait jamais, vous savez, l’actualité… » Et cette impression de peut-être rater quelque chose d’IMPORTANT si jamais je n’avais plus de batterie. Mais c’est comme pour le train, un piège peut en cacher un autre !

Piège numéro 2 : les notifications – ou comment ressembler aux chiens de Pavlov !

Parmi les dangers qui perturbent notre équilibre, j’accuse les notifications. Ces foutues notifications qui arrivent régulièrement, hypnotisantes et addictives.

Vite ! Qui cherche à me joindre ? J’ai peut-être enfin reçu la réponse que j’attendais… On a peut-être liké mon dernier post ?

Lors de séminaires pratiques, j’ai vu des étudiants ne pas pouvoir s’empêcher de regarder leurs smartphones de manière réflexe à chaque notification.

Avec ces notifications, on a vite fait de devenir Pavloviens, du nom du chercheur russe. Vous vous souvenez ? Pavlov avait réussi à faire saliver des chiens en associant coup de sifflet et pâtée (= récompense, plaisir). Les notifications sont notre coup de sifflet. Nous répondons à la demande par réflexe pour obtenir le plaisir, la récompense : le message. C’est le but des créateurs des applications pour vous rendre accro !

Et dans le cadre du boulot ?

Les notifications nous font perdre un temps précieux. Par le simple fait de les regarder déjà et parce qu’elles nous déconcentrent, nous sortent de l’instant présent, de ce que nous sommes en train de faire.

Et en tant que journaliste, ça n’arrêtait pas !

STOP ou CRÈVE…

Je m’en suis sortie en mettant les applications sur silencieux et en me ménageant des plages horaires pour consulter les messages quand MOI je l’avais décidé.

J’applique toujours le même process : je tiens compte de mon humeur, du temps dont je dispose, des tâches que j’ai à faire. Débordée jusqu’au cou, ça n’a pas été facile de revenir « à moi », de reprendre les rênes de ma vie. J’y suis arrivée grâce à la respiration consciente que je pratique et enseigne aujourd’hui pour aider d’autres managers et responsables à ne plus avoir le nez dans le guidon. Beaucoup plus confortable…

Et vous, quels sont les actions que vous avez mises en place pour éviter les pièges des écrans ? J’ai hâte de vous lire.